Frontière.
Une promenade bucolique, la garrigue, le soleil (enfin presque), le nez au vent, les papillons qui virevoltent et plus si affinités... Et là, vous vous retrouvez devant un tas de pierre, les restes d'un long mur.
Ce mur a un nom, il s'appelle...
Le mur de la Peste
(clichés pris par l'Entremidi avec un téléphone qui se porte et envoie plein d'ondes pourries, d'où la qualité des images...)
Debout sur le mur, en équilibre instable.
Un peu d'histoire (de temps en temps, ça fait pas mal):
Le 25 mai 1720 un navire, « Le Grand Saint-Antoine », arrive à Marseille, venant de l'Orient. Ne respectant pas la quarantaine, il apporte dans ses soutes la peste qui tue la moitié des habitants de la ville.
La maladie s'étend à l'intérieur de la Provence. Face à l'extension de l'épidémie, on entreprend début 1721 l'édification d'une muraille en pierre sèche de 27 km dans les Monts de Vaucluse, afin d'éviter toute pénétration. 800 hommes des troupes royales de France et des troupes papales vont le garder. Des guérites ont été construites pour les abriter.
L'épidémie se termine en janvier 1723, le mur est abandonné. Marseille perd environ 40 000 habitants, sur 90 000 estimées.
Une idée pour remplacer le vaccin contre la grippe des cochons ???!!!